Aprés les "Montagnes d'ici", il faut que je vous présente les montagnes de là-bas.
(ce sera donc une trilogie en deux parties!!!)
Parmi les montagnes de là-bas, pour moi, il y a l'Aconcagua! Forcément.
Ce dessin d'un cheval bai qui de Plazza de Mulas (4400 m), attend sans doute pour descendre le courrier depuis le plus haut bureau postal du monde, est un beau raccourci des aventures que j'aurai eu la chance de vivre depuis l'époque du Cadre Noir et quand j'évoluais en "concours complet", avant de découvrir la montagne puis le parapente...
C'est la face ouest de l'Aconcagua qui nous domine: à gauche l'épaule de nido de Condores, emplacement du principal camp d'altitude ou un "Tichodrome" drômois s'aventurera et se brûlera un petit bout des ailes
Avant de monter là haut, passage obligé à "Plazza Francia", le camp des français, au pied de la trés célèbre face sud : 3000 m de paroi, conquise dans les années 50 par de trés rude conditions.
Aprés notre passage, celle-ci sera descendue en "speed flying" par François Bon, qui vu l'engagement extrème de ce vol fit un "touch", mais un seul, au milieu de la paroi, avant de se poser dans des conditions accrobatiques sans avoir pu rejoindre la zone d'atterissage initialement prévue.
Concluenza, 3600 m, premières nuits d'acclimatation avant de monter à Plazza de mulas. Ambiance minérale, mais une débauches de couleurs que j'aurai beauccoup de mal à rendre!!!
Nido de Condores, 5400 m.
Pendant la journée de repos qui précéde celle de l'attaque,on y croise des équipes qui descendent lourdements chargées. Porteurs ou summiters sur le retour? Plus haut, il y a encore le camp "Canada" à 5900 m. Ce serait à refaire, je m'y arrêterai plutôt que de le "sauter" comme nous l'avons fait... Enfin si la météo le permet.
Independancia. 6400 m, la plus haute cabane du monde paraît-il. Ou ce qu'il en reste aprés quelques coups de vents! Six heure du matin, dans quelques minutes le soleil va se lever. Je prendrai la décision de continuer...
Le sommet sera atteint, un peu "à l'arrache" je dois dire...
Au retour, nouvelle nuit à nido, dans la tempête...
Puisque nous sommes dans la Cordillière des Andes, Il faut aussi que je vous présente quelques montagnes d'Ushuaïa....
Quand la montagne se mélange avec la mer, j'aime bien! Le vieux remorqueur "San Christofer" échoué dans le port d'Ushuaïa sur fonds de montagnes de la Terre de feu.
En Equateur quelques milliers de km plus au nord, dans un environnement moins rude, il y a de superbes Volcans, nous gravirons les "Corazon" (du sommet duquel nous pourronds décoller).
Nous aurons moins de chance avec le cône quasi parfait du Cotopaxi (5890 m): il parait que cotopaxi, cela veut dire "le cou de la lune".
Trop de vent pour envisager de décoller...
Le Cayambe 5800m, placé sur le fil exact de l'équateur dont la ligne exacte passe à quelques centaines de mêtre du sommet à plus de 4000 m, offre toutes les configurations des reliefs glaciaires: dômes, rimayes et cascades de glaces, séracs et torrents sous glaciares.... C'est le point de la terre le plus proche du soleil.
Nous pourrons décoller du sommet du Guagua Pinchita le (dangeureux) volcan qui menace la ville de Quito.
Mais aprés ces superbes montagnes de la grande Cordillière des Andes, il me manque de voir "les plus grandes", celles de l'Himalaya. Cet automne 2010 avec Anne et un couple d'amis, je les verrai enfin.
Nous trekkerons dans les Montagnes du Langtang, J' y dégusterai une délicieuse cerise....
Une vision un peu "rétro" du Macchapuchare depuis l'aérodrome de Pokara
Nous y verrons vivre des sociétés traditionnelles....
a suivre, il me reste à vous monter d'autres montagnes de là bas que j'ai eu l'occasion de voir:
-les Alpes Lyngen au nord de la Norvège
-les Montagnes de Turquie
- et celles d'Iran