Il fallait bien que ce soit un « Philippe » qui me fasse découvrir le spectacle d’une fantasia, c’était dans l’arrière-pays de Cherchell, quelque part du côté des sources qui alimentent son fameux aqueduc.
Galopades et gesticulations guerrières, l’occasion d’admirer en pleine action les magnifiques pur-sang arabes. Un style de monte un peu plus libéré que celui de l’équitation française classique dont j’étais un produit.
J’ai même bien failli y participer, car il m’a été proposé d’enfourcher un cheval. En me rendant sur le départ, une des rênes de celui-ci a cassé. Ne pouvant plus contrôler le cheval (pour autant qu’on puisse contrôler un cheval dans ce type d’exercice), je n’ai pas pris le départ. Finalement bien m’en a pris, car peu après, un des chevaux est tombé, s’est cassé un membre, et il a fallu l’abattre ! Dans cette foule paysanne, nous aurions sans doute été en position inconfortable et peut être accusés d’avoir attiré un mauvais sort.
Selon mes souvenirs, c'était à l'occasion d'une "fête maraboutique"
Une mule et trois chevaux avec leurs cavaliers : la rusticité versus l’élégance et la classe.
La mule : Un caractère parfois revêche, et un physique tellement moins flatteur que celui des pur-sang, mais quelle robustesse et quelle efficacité ! C’est aussi Philippe qui m’a donné l’occasion de découvrir leurs qualités lors d’une mémorable expédition dans les Némenchas aux confins du Sahara, à proximité de la frontière Tunisienne, à la recherche des vestiges d’amoncellement de coquilles d’escargot, signe indubitable d’une présence humaine préhistorique.
Sur ce coup là, il était prévu un cheval pour chacun de nous, plus une mule pour le portage du matériel et du ravitaillement. Mais comme il a manqué un cheval....
Celle là, c'est elle qui décidait de l'endroit du bivouac. Quand le soir elle était trop fatiguée, elle se couchait sur place, impossible de la faire se relever, pas d'autre solution que d'établir le campement.
Depuis cette époque j’ai développé une relation particulière avec cet animal qui m’a ramené des pentes de l’Aconcagua.
De retour des Aurés avec Rose-Anne et Marc, nous avons rencontré un groupe de cavalier se rendant à une fête, ils ont bien voulu nous donner un spectacle.
et un dernier:
Le 22/06/2012, encore 24 jours d'immobilité!
Mise à jour le 26/06/2012
Mise à jour du 13/07/2012, encore 3 jours, et je suis libéré!