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3 mai 2014 6 03 /05 /mai /2014 08:43
Quelque part dans Belledonne avec Bernard M

Quelque part dans Belledonne avec Bernard M

Nous pourrions échanger sur notre approche de la montagne et comment nous aimerions la représenter, sur la manière de faire revivre ce que nous y avons vécu, sur les aventures que nous y avons rencontrées, les sensations que nous y avons ressenties… Nous pourrions échanger et découvrir nos manières de faire, nos « techniques », nos ruses, nos sensibilités… Ce serait bien sûr l’occasion d’exposer, de prendre un peu de recul sur notre pratique, et certainement de progresser.

Vol à Vorassay avec le "Flying Light 4807" de Saint Gervais

Vol à Vorassay avec le "Flying Light 4807" de Saint Gervais

Il existe la prestigieuse « Société des peintres de montagne » crée et hébergée par le Club alpin Français (voir le site http://spm.chez.com/) qui organise de superbes expositions (généralement à Sallanches), particulièrement orientées sur le massif du Mont Blanc. Entre celle-ci et de plus modestes illustrateurs, la palette des talents et des inspirations offre certainement un grand nombre de nuances.

Quelque part dans Belledonne, mais je ne sais plus diable où!

Quelque part dans Belledonne, mais je ne sais plus diable où!

Je pense qu’il existe au sein des clubs de pratiquants de la montagne, de nombreux amateurs mais aussi un certain nombre de dessinateurs, peintres, aquarellistes qui seraient heureux d’avoir l’occasion de se rencontrer. Ayant présenté cette idée à mon club : le club Alpin de Valence, ainsi qu’au comité Départemental de la Fédération Française des Clubs Alpins et de montagnes, j’ai été très bien accueilli et j’ai obtenu leur adhésion et leur soutien.

Le Demavand, sommet de l'Iran, décidément quelle prestance...

Le Demavand, sommet de l'Iran, décidément quelle prestance...

Je cherche à constituer un comité d’organisation pour préparer une telle rencontre, sous l’égide du Comité Départemental de la FFCAM, projet à mener à bien à partir de zéro : définition, date, lieu, modalités pratiques etc.

Les Ecrins dont on reparlera bientôt: le 25 juin, c'est le 150 éme anniversaire de la première ascension par Edward Whymper

Les Ecrins dont on reparlera bientôt: le 25 juin, c'est le 150 éme anniversaire de la première ascension par Edward Whymper

Merci à ceux qui seraient intéressés par la participation à ce petit comité d’organisation de me contacter :

Pierre Do Bayart

15 avenue du Vercors 26120 Malissard

04 75 85 43 70 /06 80 75 36 95

pbayart@orange.fr

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23 mars 2014 7 23 /03 /mars /2014 07:12
Le Vol 4307 2013

Le spectacle du Mont Blanc qui surgit dans toute son ampleur lorsqu’on le découvre en remontant la vallée de l’Arve m’a toujours impressionné : un élan de 4300 m, depuis l’altitude de la plaine de Sallanches : 500m, jusqu’ au sommet, à 4810 m comme chacun sait….

Le Vol 4307 2013

Cette ampleur, c’est une dimension Himalayenne ! Beaucoup des très hautes montagnes du monde sont situées à l’extrémité de hautes vallées, et la dimension de la montagne proprement dite est de l’ordre de 4000 à 5000m. Le sommet de l’Aconcagua, sommet des Amériques, domine de 3500 m la vallée des Horcones, et le Nanga Parbat qui est considéré comme la plus grosse masse rocheuse de la planète domine la vallée du Rupal de 4500m.

Que notre Mont Blanc nous offre prés de chez nous une face d’une telle ampleur mérite d’être salué, et c’est pour le faire que j’ai conçu le projet « Vol 4307 » (clin d’œil à mes amis du club de Saint Gervais qui organisent le « vol 4807 »). Ce projet, nous l’avons totalement réussi ce mois de septembre 2013, Avec Michel, Bruno et Yves du club « Vercors Envol » club voisin et ami de mon club des « Tichodromes »

Ce succès fait suite à deux tentatives qui ne furent que des réussites partielles en 2011 (en solo) et en 2012 sous l’égide du concours « changer d’approche » organisé par Mountain Wilderness, concours que nous avions remporté bien que nous n’ayons pas pu décoller du sommet.

Le projet « Vol 4307 » consiste à gravir intégralement le Mont Blanc en partant à pied du plus bas possible : de la plaine de Sallanches (gare du Fayet 570 m), et à décoller du sommet en parapente.

Dimanche 1er septembre, 13 h, nous partons du Fayet, nous dormirons dans le confortable gite du Prarion, à proximité du col de Voza.

Lundi, nous choisissons pour monter au refuge de Tête Rousse (3167m) d’emprunter l’itinéraire de l’alpage de l’Are, que j’avais emprunté l’an dernier à la descente avec Marc. Le dernier tronçon du TMB, fermé pour travaux les années précédentes a été ré ouvert cette année, et à la gare du nid d’Aigle (terminus provisoire devenu définitif) nous rejoignons la cohorte internationale des alpinistes qui coucheront ce soir soit à Tête Rousse, soit au nouveau refuge du Goûter. Sur le sentier, il faut parfois se frayer un chemin parmi les bouquetins qui ont leurs habitudes dans le désert de Pierre Ronde, qui finalement n’est pas si désert que çà.

Le Vol 4307 2013

Vue de la terrasse de Tête Rousse, l'aiguille du Goûter dont la revêche face ouest devra être gravie demain dans la nuit. Elle est dominée par les deux refuges du Goûter, l'ancien, voué à la démolition rapide, et le nouveau qui fait la "une" de toutes les publications spécialisées en architecture.

La météo confirme : les deux jours qui viennent : mardi et mercredi seront sans doute volables là-haut !

Dur !

Comme il aurait été bon d’entendre que c’était volable mercredi, mais surtout pas mardi, car cela va nous obliger de tenter le sommet dès demain, soit une journée de 1640 m de dénivelé, en oubliant l’étape prévue au nouveau et confortable refuge du Gouter, et les arrhes que nous avons dû verser.

Mardi : p’tit dej à 2h, pour attaquer de nuit l’ascension de l’aiguille du Gouter et la traversée du fameux couloir de la mort, dont le câble d’assurance est devenu inaccessible.. Tout se passe bien, nous avions prévu une pause au refuge du Gouter que nous atteignons à 6h. Tout y est bouclé, mais nous nous sommes allongés dans un couloir ¾ d’heure, pour reprendre quelques forces, avant de repartir. Dès l’arête du Gouter, nous ressentons un fort vent de nord-est… Qu’en penser ? D’après la météo, il devrait plutôt faiblir…. Nous monterons jusque Vallot (4367m) que nous atteindrons à 9 h. Le vent est toujours fort, mais il serait encore temps de monter au sommet où on peut penser qu’il faiblira, en espérant y arriver en état de maîtriser un décollage difficile.

Vue du balcon de l'observatoire Vallot, vers l'aiguille de Bionnassay et les Dômes de Miage

Vue du balcon de l'observatoire Vallot, vers l'aiguille de Bionnassay et les Dômes de Miage

J’appelle météo Chamonix 08 99 71 02 74. Ils annoncent pour aujourd’hui 20 km/h de NE au sommet, et demain beau temps également, mais seulement 15 km/h de NE. La décision est assez facile à prendre (bien qu’il soit toujours difficile de renoncer à une journée potentiellement volable…). Les conditions de décollage seront plus faciles demain, Yves est en train de monter au Gouter car il n’avait pas pu se libérer plus tôt, donc on pourra faire le sommet avec lui, enfin nous avons une réservation dans ce fameux refuge du Gouter flambant neuf qui est sans doute actuellement le plus beau et le plus célèbre refuge du monde. J’avais raté son inauguration l’an dernier pour des questions de mise au point de sa technologie futuriste! Donc redescente jusqu’au refuge ou nous passerons une confortable après-midi dans ce cadre sublime. Nous y retrouvons Yves, ainsi qu’un autre parapentiste solitaire : Alain.

Le Vol 4307 2013

Une autre perspective de l'aiguille du Goûter, comme nous ne l'avons pas vue. Quelques jours après notre passage, un court mais violent épisode de mauvais temps l'avait entièrement platrée de neige fraîche....

Le Vol 4307 2013

Le vieux refuge du Goûter: il faut se dépècher de le dessiner avant qu'il ne soit détruit, j'en aurai le temps cette après midi passée dans le nouveau... L'un des bâtiments sera conservé comme abri de sécurité. La compagnie des Guides de Saint Gervais l'aurait parait il volontiers conservé pour le gérer en direct pour le compte de ses membres.

Le Vol 4307 2013

De là haut cet après midi, j'aurai le temps de dessiner cette montagne que je n'ai pas identifiée..

Le Vol 4307 2013

Le nouveau refuge du Gouter ! Que dire de lui qui n’ait pas déjà été dit ? Quel adjectif flatteur n’at-il pas été utilisé pour le qualifier ? Une prouesse architecturale projetée sur le vide, il aurait toute sa place dans une BD de sciences fiction. Ses lignes épurées rivalisent avec celles de l’aiguille de Bionnassay qui lui est vis-à-vis. Il est la pureté d’un élan au bord de l’abîme. Il offre à cette altitude un confort remarquable, produit des technologies les plus récentes. Mais sa gestion est certainement difficile : complet dans le quart d’heure qui suit l’ouverture des réservations obligatoires par informatiques 30 jours à l’avance, on y parle toutes les langues… Il est soumis aux tentatives de surbooking sauvage au point que le préfet de Haute Savoie a imposé une taxation spécifique de cette pratique.

Moments magiques....

Moments magiques....

Mercredi : p’tit dej à 3h. Départ 4h, Vallot 6h, Sommet 8h. Sublime ! Vent travers droit (dans l’axe de l’aiguille du midi) d’une intensité raisonnable. Michel, Bruno, Yves et Alain se jettent dans leur sellettes, j’aurai juste le temps de les photographier. J’aurai un peu plus de mal à décoller du fait du vent de travers à proximité de l’arête est du sommet. Nous nous poserons tous au bord du lac de la Cavettaz après avoir survolé Sallanches.

Survol de l'aiguille du Goûter et de son refuge, un point de vue unique, non?

Survol de l'aiguille du Goûter et de son refuge, un point de vue unique, non?

Merci à mes compagnons d’aventure qui m’ont permis de réaliser ce rêve et avec qui nous avons formé une excellente équipe, soudée et efficace.

Pierre-Do Bayart

pbayart@orange.fr

Septembre 2013

Les photos:

https://plus.google.com/photos/116526600766010026468/albums/5925791144457305041?banner=pwa&authkey=CKeUyrOTwMH3KQ

Données statistiques:

le sommet sera atteint en un peu moins de 3 jours: 67 h exactement du dimanche 13h au mercredi 8h.

Durée de l'effort:

J1 3h pour 1280 m

J2 5h pour 1514 m

J3 10 h pour 1200 m de montée, pauses au gouter et à Vallot et 600 m de descente

J4 4h pour 1000 m de montée

Dénivellé total: montée 5000m Descente 700 m

Durée du vol 45 minutes.

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21 janvier 2014 2 21 /01 /janvier /2014 21:11
Glaces et lumières de la montagne

Iran, montagnes de l'Elbrouz, c'était avec un équipe d'encadrants du CAF. Immensité de ce massif, d'innombrables possibilités de ski de randonnées. Nous y avons trouvés d'excellentes conditions de neige.

Glaces et lumières de la montagne

Ici le seigneur, c'est le Demavand, un volcan de 5670 m d'altitude, symbole du pays qu'on retrouve sur tous les billets de Banque. Nous en fumes repoussés par le mauvais temps. Il y a en Iran une forte "culture montagne", on y pratique un peu de ski, mais surtout l'été celles ci sont recherchées pour la fraicheur qu'elles procurent.

Glaces et lumières de la montagne

Changeons de continent, ici une course d'acclimatation au dessus de Plazza de Mulas avant d'attaquer l'Aconcagua dans la Cordillière des Andes.

Glaces et lumières de la montagne

Cordillière des Andes toujours, en Patagonie. En fait de Glaces celles du Perito Moreno sont exceptionnelles. Elles se disloquent dans le Lago Argentino.

Pour en rendre leurs éclats acérés, j'ai préféré l'acrilyque à l'aquarelle, et je pense que ce choix de révèle judicieux.

Glaces et lumières de la montagne

Un autre défi glaciaire à relever: rendre en dessin la sructure acérée des pénitents de glaces caractéristiques  des Andes dans la région de l'Aconcagua. Ici encore l'acilyque est sans doute la solution.

Glaces et lumières de la montagne

Retour à la simplicité pour ce dessin au crayon du Mont Maudit tel qu'on le voit depuis les pentes du Mont Blanc, au dessus du fameux "mur de la côte"

Plus prés de la maison, ce "Roc de Touleau", versant Bouvante dans notre Vercors. La neige est revenue après un épisode pluvieux, nous montons pour décoller depuis le sommet du Serre de Montué.

Le roc vu lors de la montée au Serre de Montué

Le roc vu lors de la montée au Serre de Montué

Glaces et lumières de la montagne

Une aquarelle dont le thème n'est pas forcément hors sujet...Nous sommes en Iran, et pour nous approcher de l'Angemar (4040m) que nous skierons, il nous faut mobiliser les ressources logistiques locale. Trop belle occasion pour moi de dessiner un de mes sujet favoris...

Glaces et lumières de la montagne

Dans notre Vercors cette fois, vol rando à Pré Gonthier, décollage dans la poudreuse, l'atterrissage se fera dans la (très vaste) cour du château du prince Humbert du Dauphiné, celui qui vendit son domaine à la couronne de France pour payer ses dettes (de jeu ou de croisade, je ne me souvient plus très bien...)

Cet hiver à puy Saint Vincent, mauvais temps, mais quelle belle neige!

Cet hiver à puy Saint Vincent, mauvais temps, mais quelle belle neige!

Glaces et lumières de la montagne

Au pied du Demavand en Iran, Gousfand-Sara, "la mosquée des moutons", à coté de laquelle se trouve un abri fort sommaire, nous y passerons la nuit avant de redescendre le lendemain du fait des mauvaises conditions....

Pierre Do Bayart

pbayart@orange.fr

mars 2014

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13 octobre 2013 7 13 /10 /octobre /2013 11:21

Changement d’ambiance et de décor.

Le père du copain de mon petit fils est cavalier à la garde républicaine, une belle occasion pour moi qui ai eu une vie de cavalier de revoir des chevaux et de la belle équitation classique. Ce fut lors des journées portes ouvertes du quartier Carnot à Vincennes ce mois de septembre 2013.

Equitation Classique

Je ne montais pas encore à cheval que je dessinais déjà des chevaux. Cette journée fut l’occasion de saisir les belles allures des chevaux du spectacle de dressage auquel j’ai assisté, dans un décorum qui me rappelle les stages d’instruction que je fis jadis dans l’institution « concurrente », celle du Cadre Noir à Saumur.

Equitation Classique

Si « l’épaule en dedans », est un exercice qui est pour le célèbre écuyer François de la Guérinière l’alpha et l’oméga du dressage et le passage obligé pour obtenir un appuyer (allure que je n’ai pas pu saisir, car je n’étais pas dans le bon axe), pour le dessinateur c’est aussi un bel exercice assez subtil auquel je me suis essayé.

Equitation Classique

Trot en extension..

Equitation Classique

Galop rassemblé...

Equitation Classique
Mais aussi un Lippizan de la fameuse "Ecole Espagnole de Vienne" à laquelle j'ai évidement rendu visite lors de notre voyage en Autriche ce printemps

Mais aussi un Lippizan de la fameuse "Ecole Espagnole de Vienne" à laquelle j'ai évidement rendu visite lors de notre voyage en Autriche ce printemps

Et puis les allures de prestige qu'on ne voit pas souvent: Passage, Piaffer...

Voilà. C'était une petite incursion dans un monde de traditions un peu surannées dont la beauté plastique et décalée réveille une nostalgie à laquelle je me suis laissé aller...

Changement d'ambiance encore, du dressage toujours, mais des tenues un peu moins martiales...

Ici, c'est du "paradressage" ou l'équitation pratiquée par des handicapés: voici José Letarte...

Equitation Classique
Equitation Classique

...et là Wladimir Vinchon aux jeux paralympique de Londres en 2012...

Equitation Classique
Equitation Classique

Et pour terminer, le spectacle rare de la monte en Amazone....

Pierre Do Bayart

novembre 2013

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21 juin 2013 5 21 /06 /juin /2013 14:20

Pas facile ni fréquent d'avoir sous le crayon un skieur pratiquant le télémark, et pourtant quelle gestuelle superbe. Des équilibres improbables, des courbes élégantes, des fentes qu'on ne trouve qu'à l'opéra.

Mais l'opéra ici c'est la montagne, c'est le glacier Noir qui n'a jamais été aussi blanc que cet étonnant printemps 2013 ou la montagne se présente à nous comme en janvier.

J'ai rencontré Gilles à l'occasion d'une semaine que j'avais prévu de consacrer au parapente en haute montagne pour profiter des belles conditions de neige de ce printemps 2013, conditions rendant plus faciles et plus sures les accés aux décollages: crevasses bouchées, couloirs en belle neige.... Mais il y a tant de neige que la saison de ski de rando n'en finit pas de finir! Faudra t'il s'imposer de chausser des raquettes pour brasser de la neige fraiche et accéder aux décos qu'il faudra ensuite terrasser pour les rendre praticables?

 

 

Une reconnaissance en ski de rando s'imposait, la Bosse de la Momie (3100m) qui domine le Glacier Noir semblait un bon plan, avec Gilles j'ai trouvé le compagnon pour m'accompagner.

Cette reconnaissance fut fructueuse: finalement la neige, excellente et abondante "transforme" trés vite en ce mois de juin, et permet un accés rapide en neige dure à crampons. Du haut de la bosse de la Momie nous pouvons découvrir en face les pentes acceuillantes qui montent en Direction du Pic du Glacier d'Arsine qui domine les beaux espaces de décollage du col du Glacier Blanc.

Et avec Eric et Bruno, nous monterons donc le lendemain au refuge du Glacier Blanc....

fenetrerefuge

Celui ci est situé exactement au milieu, entre la Bosse de la Momie, ici sur fond des grandes face nord du Glacier Noir: Pelvoux, Pic sans nom, Ailefroide...

colduglacierblanc

et le Col du Glacier Blanc...qui cette superbe soirée prête quelque peu à rêver....

Mais avant que le rêve se réalise, cest le temps du farniente, passé à esquisser quelques dessins et à contempler le Pelvoux, et la chute du Glacier des Violettes.

pelvoux

Demain, le réveil est fixé à 4 h 30

Bonne nuit!

Pdo Bayart,le 21/06/2013

 

 

TELEMARK
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25 février 2013 1 25 /02 /février /2013 16:42

jonquemekongegli

Un intense traffic de bateaux de toutes formes et de toutes tailles..

 

 

Le plus étonnant, les marchés sur l'eau où tous les fruits et légumes s'échangent d'un bateau à l'autre....

grossistemarché

du gros bateau du grossiste....

marcheflottant

Les transactions se font bord à bord...

barquemarché

à la barque du petit revendeur.

transport1mekong

Transport de pondéreux...

 

oeuilbateau

 

Et sur chaque bateau, une paire d'yeux scrute l'horizon et surveille requins et mauvais génies.

 

flambantneuf

 

En chemin nous sommes tombés sur cet étonnant mini chantier naval. Cette magnifique barque flambante neuve attend sa "sister ship" en construction, à ce stade, l'artisan incurve au feu les futurs bordés.

 

Mais il ya aussi des chantiers pour des unités plus importantes!

chantiergrosbateau


chantier2



 

perche

Transport de bois de chauffe dans un canal...

 

garagebateaux

 

Le long du fleuve, on trouve des garages à bateaux, ceux là ont l'air bien neufs, sans doute le stock d'un chantier naval..

pondereux

Transport de pondéreux    

Voila, je n'ai pas épuisé le sujet, j'en ai d'autres dans mes cartons, il me faut un peu de temps pour les sortirs...

posefilets

Le poseur de filets..

acostage

Accostage...

batomoteur


Peut être le théme "chantier navals" pour la prochaine fois?

 carrelet

Ou, pourquoi pas, la pêche, omniprésente au Vietnam. Ici le pêche au carrelet. Pour remonter celui-ci, une sorte de pédalier est installé sur cette structure en bambou...

Pierre Do

Edition du 26/02/2013


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7 février 2013 4 07 /02 /février /2013 16:57

 

bateaucatho

Beaucoup de  villages Vietnamiens arborent fièrement leur appartenance à la république socialiste en déployant l’emblème national du pays : le drapeau rouge frappé d’une étoile d’or

entreevillage


Nous avons rencontrés une exception notable, dans la région de Ninh Binh, le village de Dongh Dingh est un village catholique qui arbore fièrement les couleurs du pape, jaune et blanc, frappées des clefs de la cité du Vatican ! Il parait que le nom du village serait une déformation du « ding dong » des cloches de l’église.

 

clevatican 

 

eglisedongding

 

Ici, la religion catholique s’affiche par une iconographie sans équivoque :

imagesimagespieuses1

 

Et la statuaire permet aux touristes occidentaux trop déroutés  par les dragons et les Bouddhas ventripotents  de retrouver leurs repères :

 statue1statue2statue3

 

Mais c’est une autre particularité de ce village qui a attiré mon attention : ici les bateaux sont en bétons ! Toutes sortes de modèles. Il y a un modèle de base : cette barque aux lignes pures et légères :

 chantiernavbeton

 

La construction est facile, l’outillage simple et bon marché

barqueterminée

Finition et accastillage en bambou

barque1

Et ensuite aménagements selon les besoins !


Autre particularité, ici on sait ramer alternativement avec les bras ou avec les pieds !

ramerpied


ramerenceinte2

Cette activité est sans doute  recommandée aux femmes enceintes pour préparer l’accouchement

 bateaumaison1

Mais ici, les bateaux sont souvent aussi des maisons, alors à partir d’une coque en béton, un peu de maçonnerie permet de transformer la bateau en habitation…

 bateaumaison2

Habitation, et parfois aussi abri pour les bêtes, étable ou porcherie…

bateaumaison3

 

 

transport

Transport de marchandise

fanfarevietnam 

ou préparation de la fête 

5copinesV3    

Causette entre copines

Le bateau est ici un mode de vie....

 

La région de Ninh Binh est géologiquement le pendant de la Baie d'Ha long, sauf que l'eau y est douce, entre fleuve, marais et rizières. On y trouve le même relief Karstique trés escarpé, les cours d'eau s'insinuent sous les montagnes, et on peut y parcourir en barque des rivières souterraines, et dans la plus part des cas, ce sont des femmes qui rament!

peniche.jpg

Et pour terminer, toujours en béton, cette péniche dont le gabarit n'a rien à envier avec celles qui naviguent dans nos cannaux.


Février 2013

A suivre: le delta du Mékong, d'autres bateaux, d'autres modes de construction de bateaux....

Pdo Bayart

pbayart@orange.fr

 

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31 janvier 2013 4 31 /01 /janvier /2013 23:26

En zone tropicale humide, le Vietnam est un pays d’eau, et une bonne partie de la population vit et travaille sur l’eau. L’occasion pour moi d’approfondir ce qui est un de mes sujets favori : les bateaux, tels que l’ai pu les découvrir lors de notre voyage cette première quinzaine de janvier 2013.

 jonqueHalong

Une jonque dans la baie d’Ha long, difficile d’échapper à ce cliché, d’autant que nous avons pu constater que dans les documents d’affrètement de ces bateaux traditionnels reconvertis dans le tourisme, le hissage des voiles au moins une fois par jour (même s’il n’y pas un souffle d’air !) est prévu contractuellement !

hydroglisseur 

Pour rejoindre notre jonque,  nous embarquons dans un hydroglisseur : modèle soviétique, souvenir de la période ou le Vietnam du nord était fortement soutenu par le « grand frère » Soviétique, spécialiste de ce type d’embarcations,  pour joindre l’ile de Cat Ba une des portes d’entrée de la baie d’Ha Long depuis le port d’Haiphong.

bateauabri 

La baie d’Ha long est très habitée : de nombreux pécheurs y vivent, et ici le bateau est autant la maison que l’outil de travail. A remarquer qu’ici au Vietnam, généralement on rame dans le « bon » sens : face à l’avant du bateau, et non comme chez nous face à l’arrière.

 barque

On trouve des barques de construction classique, en bois.

 BATEAUOSIER

Mais aussi des modes de construction plus originaux, ici une sorte d’osier tressé, imperméabilisé à l’extérieur par du goudron ou du caoutchouc (l’occasion de nous souvenir que la culture de l’hévéa a été introduite au Vietnam par l’un des rare français qui a acquis le titre de bienfaiteur du Vietnam, Alexandre Yersin, découvreur du virus de la peste, élève de Pasteur et compagnon de Calmette.

(voir la vidéo: http://www.youtube.com/watch?v=RWgMmUMAlUQ)

Avec ce mode de construction, il est possible de faire des bateaux rond!

bateaurond


 bateaupechealong

Un des nombreux bateaux de pêche, nous sommes entre Haïphong et l’Ile de Cat ba.

deuxbarquesosier

 

Nous fêterons la nouvelle année par un lâcher de lanternes dans la baie d’Ha long:

lanterne1    lanterne2

jonquepage26

Vu la configuaration des lieux, je ne pense pas qu'il y ait souvent ici de la mer et du vent, mais j'avais envie de dessiner une jonque dans les conditions de mer...

 

 

baiedhalong

 

A Suivre....

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25 décembre 2012 2 25 /12 /décembre /2012 22:32
ecrinacry
Les Ecrins: décollage du Dôme..

Jusqu’à présent, je n’utilisais que l’aquarelle. Principalement pour des raisons logistiques : c’est tellement léger et facile à mettre en œuvre : du papier et quelques dizaines de grammes de couleurs et de pinceaux, et un peu d’eau. L’idéal quand on voyage léger.

Mais voilà, l’aquarelle a aussi ses limites. Les blancs en particulier. Quant en montagne on veut rendre l’éclat et les nuances d’un glacier, c’est difficile de le faire en se contentant de la couleur du papier gardé en « réserves ». 

 

bionnassayacry

Aiguille de Bionnassay: depuis Tête Rousse lors de la montée au Mont Blanc en septembre 2012

En montagne toujours, les couleurs qui "pètent" un peu, les contrastes, la lumière, plus facile avec l'acylique! Et puis il y a la possibilité de jouer averc la "matière" en travaillant au couteau, cela donne un "rendu" flatteur pour les chutes de séracs comme le fait Angelo Abratte dont j'ai reçu en cadeau une peinture du Mont Blanc.

montblancacry

Le Mont Blanc, d'aprés une photo de "Moutain wilderness"

 

aconcagua

 

Et c'est vrai que le résultat obtenu pour cette face sud de l'Aconcagua (6962 m) vue depuis le camp des Français (4000 m) me convient beaucoup mieux ques les nombreuses tentatives que j'ai faites à l'Aquarelle.

 

Mais bien entendu je n'abandonne pas pour autant l'aquarelle, en voyage en particulier. A la maison il me faut désormais deux ateliers....

Changer de technique?

Et pour cette nouvelle version du Perito Moreno, je suis assez content du résultat, je me trouve même mieux que la photo dont je suis parti....

A propos, que veut dire Perito Moreno? L'"Expert" Moreno est le géographe qui à conduit l'équipe chargée de définir la frontière entre l'Argentine et le Chili, à l'époque ou ces deux pays se sont constitués,. Cela l'a rendu tellement célèbre qu'on a donné son nom à une immense calotte glaciaire qui recouvre la cordière des Andes dans le sud de la Patagonie, à proximité du Fitz Roy (superbe montagne qui elle à pris le nom d'un navigateur). Le Glacier Périto Moreno, un des plus grand du monde, tellement grand qu'il ne ressent pas encore les effets du réchauffement climatique, se jette de manière trés spectaculaire (voir ci dessus) dans un immense lac, le Lago Argentino, ce qui a fait du bourg de El Calafate une destination touristique privilégiée...

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2 octobre 2012 2 02 /10 /octobre /2012 21:53

gare

Samedi 15 septembre, gare SNCF du Fayet, nous nous retrouvons à quatre : deux « jeunes » : Olivier et Thibault (24 et 27 ans), deux « anciens », Marc, bien connu au sein de la FFVL pour son travail concernant le vol libre dans les Parcs nationaux, et moi-même. Cela nous fait une moyenne d’âge de 46 ans…

Avec Thibault et Olivier, nous avions fait pour nous préparer une première course d'entrainement en Oisans à partir du refuge Adèle Planchard:

adeleleversoleil

Depuis Adèle, le soleil se lève sur les Ecrins

 

C’est l’occasion de vous proposer deux « visions » de notre aventure : celle des « jeunes » : https://vimeo.com/49784857 et celle d’un « ancien ».

Le programme ? L’ascension intégrale du Mont Blanc, en partant de la plaine du Fayet, soit 4307 m à gravir à pied, pour décoller du sommet en parapente, d’où le nom du projet « vol 4307 », logo détourné de celui de nos amis du club de Saint Gervais, organisateurs du célèbre « vol 4807 ». Pour cela nous avons prévu quatre jours.

 

Nous avons décidé de réaliser cette aventure dans le cadre du concours « Changer d’approche » organisé par l'association "Moutain Wilderness", l'association qui cherche à préserver la la Montagne de toutes les agression qu'elle peut subir. Le but du jeu est de réaliser une sortie originale réalisée sans utiliser de voiture particulière, uniquement des moyens de transports naturels, ou des transports en commun.

Mtblancgraph

Pour gagner le sommet du Mont Blanc, différents point de départ sont possibles...

Premier « bug » : le train de Thibault et Olivier de ce matin est supprimé ; ils ont dû se rabattre sur le stop, mais ils sont arrivés à l’heure !

Le bistrot « La Pause » en face de la gare (altitude 581 m) nous offrira très aimablement une « consigne » pour optimiser le poids de nos sacs.

Nous attaquons la montée : ce soir nous dormirons au refuge des « Fioux » (1500 m) sous le col de Voza. Il n’y a pas d’itinéraire direct et nous aurons besoin du GPS d’Olivier pour retrouver la jonction entre deux sentiers par une rude bagarre, perdus que nous étions dans des pentes raides et boisées.

La Charme

Pause sous "La Charme", je ne le sais pas encore, mais c'est d'ici que je décollerai aprés demain...

Dimanche temps magnifique, nous montons au refuge de Tête Rousse, (3167 m) par l’itinéraire escarpé  récemment réhabilité des « Rognes ». Assez vite nous trouvons la neige tombée la semaine dernière, et il nous faudra chausser les crampons. Casse-croûte à proximité de la cabane forestière des Rognes, en compagnie d’une maman bouquetin et de son petit.

Ce soir vacation avec Sébastien notre « routeur météo » qui nous confirme les informations météo que nous avons glanées : aujourd’hui fut une superbe journée, mais demain le vent se lève en WNW tournant au WSW, et mardi cela se renforce ! C’est le scénario que nous craignions. En effet notre plan optimal était pour demain de gravir le délicat et dangereux,  mais relativement court, itinéraire qui mène au refuge du Goûter au sommet de l’aiguille de même nom (3850 m), y passer la nuit pour attaquer le sommet mardi. Mais si nous voulons avoir une chance de voler, il nous faut enchaîner les deux étapes prévues dans une seule journée, soit un dénivelé total à gravir de plus de 1600 m !

Nous rencontrons  Guillaume, un parapentiste solitaire mais néanmoins sympathique, qui fait un parcours original : il a décollé ce matin des Dômes de Miage, s’est posé au sommet du Mont Lâchât, à proximité du départ du sentier des Rognes, et il monte demain au Mont Blanc. Je retrouve aussi Éric, guide et  moniteur de parapente, 8e de l’Air Tour 2012.

miage

Dôme de Miage, Eric se dirige vers le déco... c'était en 2004..

Lundi, réveil à 1 h 10, pour attaquer dans la nuit l’escalade de l’Aiguille du Goûter avec la traversée du « couloir de la mort », célèbre par ses chutes de pierres meurtrières. Heureusement les chutes de neige récentes ont stabilisé la situation, mais cet été pendant la canicule, la traversée de ce couloir fut tout simplement interdite par arrêté municipal. Puis escalade de l’éperon équipé de câbles métalliques pour ses passages délicats. Arrivée sans encombres au « vieux » refuge, dont l’activité est prolongée tant que le nouveau refuge, construction ultra moderne mettant en œuvre toutes les ressources de la « technologie écologique », tarde à ouvrir (nous avons failli en être les premiers « clients » si des difficultés techniques n’avaient pas retardé son ouverture à 2013).

Le terrain devient facile, montée au Dôme, lever du soleil, mais le vent est déjà bien établi. Traversée sur le refuge Vallot, où nous croisons Guillaume qui revient du sommet : il nous confirme que ça ne décolle pas, il redescend pour essayer de s’envoler du Dôme.

MtBlanc

Depuis le Dôme su goûter: lever de soleil sur le sommet.

Nous attaquons la fameuse arête des Bosses qui mène au sommet : encore 400 m ! Mais pour moi  c’est dur, vraiment très dur ! Première bosse, la grande, puis la seconde. Je n’arrive plus à avancer. Plus de forces, la volonté seule… J’attaque le ressaut qui suit, il y en a encore un plus important après puis c’est l’arête terminale. Mais c’est trop, je dépasse mes limites. Je ne veux pas m’exposer davantage, je sais ce qu’il en coûte d’aller trop loin. Je propose à Marc de faire demi-tour. Si nous voulons avoir une chance de décoller, il nous faut garder quelques forces. Marc accepte, nous expliquons à Thibault  et Olivier qu’ils sont tout près du sommet, nous sommes à 4600 m, c’est leur premier Mont Blanc, c’est leur tour d’y aller ! Nous nous séparons en nous souhaitant bonne chance.

La descente est facile. Nous pensons déplier à l’amorce de la descente du Dôme, mais le vent est vraiment fort. Je pense qu’il faut descendre, là où j’avais décollé l’an dernier. Nous trouvons un premier emplacement, mais en fait nous sommes passés sous le vent. Un espoir de décollage est vite déçu : vent travers, voiles qui glissent sur la neige. Plus bas peut-être ? Là c’est carrément vent arrière. Plus bas encore ? Nous voyons passer au-dessus de nous les voiles de Thibault et Olivier : après avoir atteint le sommet ils ont trouvé l’endroit pour décoller du Dôme. Pas facile mais ils y sont arrivés. Pour eux l’aventure se termine cet après-midi. Magnifiquement !

Avec Marc, nous avions une réservation au refuge du Goûter, nous allons l’utiliser ! Demain est un autre jour. Si nous ne décollons pas demain matin, à nous la descente intégrale du Mont Blanc à pied !

Longue nuit réparatrice, lever à 7 h. Nous remontons voir comment se présentent les choses, mais le vent est maintenant bien établi, sud. Décollage interdit.

Il ne reste plus qu’à descendre ! Calmement, bien encordés. La traversée en sens inverse du « couloir de la mort » nous met à l’abri du danger, puis c’est la longue descente en style randonnée qui commence.

Nous descendons le désert de Pierre ronde. Je réprime un sanglot d’émotion. Emotion de bonheur d’abord : rentrer d’une belle aventure pour retrouver les siens, c’est pour moi une des formes du bonheur. Mais comment ressentir ce bonheur avec le souvenir si présent de la disparition de Claude qui en a été privé? C’est aussi le bonheur de savoir que Thibault  et Olivier ont réussi, mêlé à la déception du vol que nous n’avons pas pu faire, tout se mélange…

La descente sur Bionnassay est absolument magnifique. J’ai survolé cette vallée déjà deux fois, mais vraiment il faut aussi la parcourir  « par en bas ». Cette envolée de glace vers le ciel, ces alpages qui s’insinuent entre les glaces, cette plongée vers la forêt. J’avais oublié. Mon dernier passage ici date de 1966, l’année de mon premier Mont Blanc, dont le sommet était recouvert par les débris du Boeing 707 Kangenjunga de Air-India qui s’y était écrasé l’hiver précédent. Cet été 2012, en bas du glacier des Bossons, il a été retrouvé un sac de courrier qui était dans l’avion, il a pu être remis aux autorités qui feront parvenir celui-ci à leurs destinataires, avec 42 ans de retard !

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L'envolée de glace de l'aiguille de Bionnassay.

J’avais oublié la beauté du site, et je n’ai pas à regretter d’avoir l’occasion de le parcourir cette fois-ci.

Il nous reste à traverser sur Bellevue où nous prendrons le TMB (Tramway du Mont Blanc) qui nous redescendra au Fayet. Il est 15 h, il me vient une idée ! Il existe des « décos » classiques dans le secteur de Prarion, pourquoi ne pas conclure notre périple par un vol qui nous ramènera direct au Fayet ?

Je propose l’idée à Marc, mais finalement il préfère « assurer » son retour ; il est vrai que nous marchons depuis huit heures sans avoir fait une seule pause. Par contre il accepte de me délester d’une partie de mon matériel de montagne dont je n’ai plus besoin pour me faciliter la recherche d’un décollage. Double  coup de chance, la jeune femme qui vend les billets de TMB sait répondre à ma question « Où se trouve le plus proche site de décollage parapente? ». C’est le site de « Charmes ». Avec un nom comme celui-là, pas question d’hésiter ! Mais il faut me presser car la pluie menace. Il y a quand même 220 m à gravir en fin de journée, mais je suis motivé. Ce site est magnifique, sain et bien orienté. Je décolle, un peu de pluie se met à tomber, mais ne compromet pas mon vol ; je me pose à l’atterro officiel dit « Batistock ».

Heureux.

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Rejoindre la gare, à pied bien entendu, récupérer les affaires au bistro (très sympa) de « La Pause », en face de la gare. Marc était passé une demi-heure plus tôt, et avait sauté dans un train pour Aix-en-Provence. Avaler une bière, puis retour par le train.

Quelle réussite au niveau de l’équipe que nous avons créée, complètement hétéroclite au départ en terme d’expérience et de génération! Nous nous sommes retrouvés d’accord sur les choix, l’esprit, les enjeux. Les jeunes ont pris en charge quelques kilos de matériel aux « vieux », qui eux ont pu transmettre des petits bouts d’expérience. Sur cet aspect une réussite totale, un vrai bonheur.

 Grand merci à tous.

 

Post Scriptum: notre périple au Mont Blanc remportera le premier prix dans la catégorie parpente du concours "Changer d'approche" 2012 organisé par "Moutain Wilderness"

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